mardi 28 août 2012

Ce n'est pas encore tout à fait la fin

Vous avez peut-être cru en lisant le dernier message que ce serait le dernier?!!! Et bin non, car notre séjour au Faso ne s'achève pas encore (ouf, ça nous redonne un peu le moral).

Et oui, nous avons encore quelques jours avant de reprendre notre envol vers la France.
Et alors, me direz vous, qu'allez vous faire d'ici là? Pourquoi avoir déjà fait un pot d'au revoir???

Tout simplement parce que les Carlieves s'en vont en vadrouille !!! YOUPPIIII
Nous partons demain matin direction : BOBO DIOLASSO !
Un ami du Dr ZALA sera là pour nous y accueillir et nous faire visiter sa ville natale! Espèrons que nous pourrons passer une journée à Banfora, ville réputée pour ses magnifiques cascades. Les paysages entre Bobo et Banfora sont paraient-ils spendides!

SUITE AU PROCHAIN EPISODE
:D

Godelieve


Notre pot de revoir :(

Petit aperçu de notre pot de départ
Afin de remercier tous ceux qui nous ont accueilli chaleureusement au centre, nous avons été obligé d'inviter TOUT le personnel. Ils ont tous été aussi sympas et souriants les uns que les autres du coup, nous avons vu les choses en grand!!!
Plus de 35 personnes se sont retrouvés ce midi pour nous dire au revoir et pour déguster ce que nous leur avions préparé.

En boissons :
Jus de bissap, jus de liane, thé glacé, sucreries (comprendre fanta, coca cola et autres boissons gazeuses!)

Puis : salade composée de pâtes, 
riz sauce Yassa (à base de moutarde), 
ragout d'igname (ressemble beaucoup à la pomme de terre)
pizzas

En dessert, ils ont pu gouter aux gateaux au yaourt et au chocolat mais aussi aux crêpes...

Bref, tout se monde est reparti le ventre bien rempli, mais pas avant d'avoir pris quelques photos et échanger nos adresses mails.




Photo souvenir
Voici la photo du départ. Dr ZALA et Mme ZALA et vous nous aurez facilement reconnu (on l'espère), habillées de nos tenues africaines faites ici. C'est du sur mesure les amis, s'il vous plait!!!

Godelieve

vendredi 24 août 2012

Excursion à Poedogo

Mercredi dernier, nous sommes allées à Poedogo, petit village à 15 km de Ouahigouya. Nous devions évaluer un projet : le projet Biig Lafi
Ce projet consiste en faire de la prévention de la dénutrition en expliquant lors de causeries éducatives comment préparer une bouillie riche et équilibrée, quels sont les signes d'appel d'une maladie, quels sont les règles d’hygiène de base.
Chaque semaine, les enfants sont pesés et mesurés bimensuellement. 

Le projet touchant à sa fin, nous avions pour rôle d’évaluer les connaissances des femmes du village à propos des thèmes cités ci-dessus.Nous avons également dû peser les enfants pour évaluer l’impact du projet sur le niveau de dénutrition.

Voici quelques photos de notre escapade :

Mesure des enfants et écriture des données dans le registre

Godelieve, avec ses tresses, qui pèse un bout de chou

Une petite danse de remerciement juste pour nous

Ça swingue

Le départ pour rentrer à Ouahigouya

lundi 20 août 2012

Sournoiserie, ou pourquoi la Malarone c'est bien.

Les moustiques, c'est sournois. On m'aurait dit ça avant mon départ, j'aurais répondu "Pfff ca peut pas être sournois, ça n'a même pas de cerveau. Tout au plus un pauvre amas céphaloïde !" (oui, j'ai appris ce mot dans un documentaire animalier, je trouve que'il en jette ^^)

Bref, revenons à nous moutons stiques. les moustiques, c'est sournois. Pourquoi ? Ils dejouent nos plans d'humains évolués les plus rusés pour nous - ME - vampiriser. Aucune notion de qui est le chef des chefs dans la chaîne alimentaire.

Par exemple cette nuit, une bande organisée de ces satanés insectes a :
  • Bravé la tornade du ventilateur
  • supporté le répulsif anti-moustique sur la moustiquaire
  • franchi, par je ne sais quel vil moyen, la moustiquaire
  • piqué à travers mon drap
  • et mon pyjamas !
  • malgré le répulsif que j'avais précautionneusement appliqué sur ma peau
  • ET, comble du comble, j'ai même un de ces diaboliques boutons sur la fesse gauche alors que JE DORS SUR LE DOS !
Deux possibilités. Soit, ils sont capables de traverser le matelas (magique le truc), soit ils se cachent dans la cuvette des toilettes (les fameuses taille 4 ans) et attendent patiemment leur heure, tapis dans l'ombre.

Bref, fini la gentille Carole. Désormais, les gars, c'est la guerre !

Visez l’état pathétique de mes pieds.



jeudi 16 août 2012

Chez nous


Voici notre maison, à la demande de mes parents qui voulaient savoir où on logeait. Elle est spacieuse, bien qu'un peu spartiate (pas de rangement, de petites lampes, de fauteuil), mais néanmoins très confortable par rapport à celles des "locaux".

Le salon
La cuisine, toute équipée (le frigo fuit parfois)
Les WC, c'est du taille 4 ans. Quand ils ont construit la maison, les toilettes étaient normaux. Puis les artisans, très consciencieux, ont coulé le béton. Mais juste un peu trop. Enfin, on va pas se plaindre car ici les toilettes, en règle générale c'est juste un trou au fond du jardin.

La douche
La chambre
 Depuis la chambre on entend :
  • les bœufs
  • les ânes
  • les moutons
  • les lézards
  • la musique des voisins
  • le mortier des voisins qui pilent le mil
  • l'appel à la prière musulmane, 5 fois par jour, et particulièrement en cette période de Ramadan 
  • Godelieve qui ferme sa fenêtre de chambre
 Carole, presque chez elle.

mercredi 15 août 2012

!!!

Séance tresses
Un grand merci à Persis qui a eu la patience de me faire toutes ces tresses (bien 3h de boulot). Pas besoin de souffrir, elle a fait ça tout en douceur. Juste un peu bizarre pour s'y habituer, surtout le soir, pour dormir. 
J'ai eu le droit à des jolies compliments dans la rue, comme par exemple : " ta tête est jolie! ou bien "c'est jolie tes CV" ("cheveux" prononcé à l'africaine). Je les ai enlevé ce matin et je n'ai jamais perdu autant de cheveux. Pas besoin d'aller chez le coiffeur en rentrant pour me faire désépaissir ma tignasse.



               Petit restau entre colocs (désolée raph ^^)
Yess, pour une fois, on a fini un peu plus tôt le stage. Direction donc la maison des jeunes et de la culture qui est à coté de chez nous pour se faire un petit restau. 
Au menu frites, salade de crudité (salade, tomate, oignon -bien prononcer toutes les lettres, oïgnon) et un poulet au chef (poulet frit). Humm, un régal. Bien sur, ne pas oublier la bouteille d'eau minéral Lafi (demander un bidon) pour pas tomber malade. Le tout pour la modique somme de 1600 F CFA soit ... 2,50 euros. ça a bien failli nous ruiner!!!




Notre jardin
Installées confortablement bien au chaud à l'intérieur, nous contemplons le jardin et le lac qui se forme sous nos yeux. Pour sortir, il faut alors prendre un nouveau chemin sur le coté pour "moins" se mouiller les pieds. (tongs ou chaussures fermées??? bon, ça sera tongs, comme tout le monde).
Il pleut maintenant de plus en plus souvent, tous les jours ou tous les 2 jours. Les burkinabés se réjouissent de toute cette pluie car l'année dernière avait été bien dur. Seulement 10 pluies dans la saison ce qui explique la famine dans certains villages. Quelques réserves : il faut quand même un peu 2 soleil entre 2 pluies pour que ça pousse.


Voili voilou, quelques petites photos et infos supplémentaires sur notre séjour 
Carole vous prépare déjà un autre poste, rester connecté les amis et n'oublier pas de nous laisser vos commentaires!!!

Godelieve

samedi 11 août 2012

Les mangues


Mangue, épluche-légumes, et le couteau qu'on a fait aiguiser au marché
Les mangues, c'est un peu le fruit national. Nous sommes arrivées à la fin de la saison, mais ouf ! Nous avons pu nous régaler. Je trouvais ça bête d'appeler notre blog "au pays des mangues mûres" et de ne pas en parler.
La majorité pousse dans le sud du pays, vers Bobo-Dioulasso, beaucoup plus humide, ainsi qu'en Côte d'Ivoire sur des manguiers. 
Elles sont beaucoup plus sucrées et suaves qu'en France. On les lave au savon puis on les rince, les pèle, et on les découpe en petites tranches avant de déguster.
Bon bah... Y'a plus qu'à !

Carole (qui apprécie beaucoup la mangue mais bon, en dessert ca vaut pas un bon Saint-Marcellin) !

mercredi 8 août 2012

Méli mélo

Un petit post sans photo pour vous expliquer un peu ce qu'on voit en stage lors des consultations.
Ceux qui n'aiment pas le blabla, passez directement au poste suivant ;)

J'ai été très surprise de voir la diversité des consultations.

Certaines ressemblent à celles qu'on pourrait avoir chez nous. Un petit rhume, une toux qui empêche de dormir, une petite grippe de rien du tout (oups, pardon, je voulais dire un tout petit palu de rien du tout).

Parfois les femmes sont très cultivées. Parlent très bien français, sont très soucieuses du bien être de leur enfant et le rôle de la consultation est principalement de rassurer la maman. 
(Oui, il y a peut être un tout petit petit retard dans l'apprentissage du langage mais tout le développement de l'enfant est bon, il a juste besoin d'un peu plus de temps pour s'y mettre)
(Non, la petite toux n'est pas grave, surtout si ça ne l’empêche pas de dormir et non, il n'a même pas besoin de médicament)

Parfois la consultation est plus difficile. Le parent qui accompagne l'enfant ne parle pas un mot de français, vient d'un village de la brousse et aurait dû consulter il y a plusieurs mois. On voudrait envoyer l'enfant à Ouagadougou pour consulter un spécialiste et faire des examens complémentaires mais malheureusement, la famille n'en a pas les moyens.
(Il faudrait biopsier cette masse cervicale qui persiste depuis plus de 2 mois et qui n'est manifestement pas d'origine inflammatoire. Est ce cancéreux? Bénin? Malin?)
(Comment prendre en charge cette hypotonie généralisée chez ce nourrisson qui ne tient pas sa tête malgré ses 13 mois, associé manifestement à un retard mental?)

Certains matins sont très chargés : on peut voir jusqu'à 50 patients inscrits pour la demi journée. Parfois, c'est très calme, seulement une petite 20aine.

Petite anecdote : parfois, en signe de remerciement, les parents reviennent avec des œufs durs, produit de valeur ici (presque 1,50 euros l'unité).
Une petite pause œuf dur à 10h30, ça vous tente?

N'hésitez pas à réagir, poser des questions à travers vos commentaires.

Godelieve

lundi 6 août 2012

Se vêtir

Pour s'habiller, plusieurs solutions : 

1) Le prêt-à-porter. Hors de prix, personne n’achète ça.

2) Les friperies. Même principe qu'en France, il faut fouiller. Y'a du beau, y'a du moche. C'est sympa car on a droit à l'ambiance du marché !

 
3) Acheter des pagnes / tissus au marché dans des sortes de boutiques puis les amener chez le tailleur. Ma solution préférée, très abordable ! Un peu cher pour les locaux.

Le tailleur

Il reste plus qu'à porter !



NB : Le problème du sur-mesure c'est la variation de poids ! J'ai fait la robe rouge il y a une semaine, et elle est déjà trop grande !!!
Eh oui, je me suis pesée ce matin. Verdict : -4kg en 3 semaine. Moi qui me sentais fatiguée, je comprends mieux pourquoi.


Gros mimis.
Une Carole qui a retrouvée la ligne de ses 18 ans ^^

jeudi 2 août 2012

Passage au bloc

Pour commencer, petit cours de médecine. Un polype c'est quoi ? Une tumeur bénigne. Généralement on ne les enlève pas sauf si : 1) elles sont trop grosses et gênantes, 2) elles provoquent un dysfonctionnement de l'organe, 3) il y a un risque de dégénérescence en cancer, 4) elles ne sont pas esthétiques <= c’était le cas ici car la patiente avait un ventre de femme enceinte de 7 mois, et en plus ça la rendait stérile.

Mardi, le bloc opératoire du centre recevait une équipe chirurgicale et je suis allée participer. Le centre possède 3 blocs, climatisés, propres... Nickel ! Pour répondre à Hélo, ce n'était pas mon premier bloc, j'avais déjà fait tout un stage en chirurgie en décembre.

Bref, cet après-midi, une patiente était opérée pour "quelques" polypes utérins. Les photos parleront d’elles-mêmes !

Le bloc, tout beau, tout stérile. En blouse on ne reconnaît personne. Je suis sure que vous devinerez jamais où je suis !

Le polype est... ENORME !!!! Au debut je croyais que c’était un utérus gravide.

L'utérus apres ablation de quelques polypes.

En plein dans le feu de l'action.

Euh... bah en fait y'en avait 22 !
La grosse bise sur la fesse gauche.
Carole, chirurgien en herbe.

mercredi 1 août 2012

Nos amis de Ouahigouya

Alima et son fils Salim. Alima nous fait découvrir le marché, la cuisine burkinabé, le tailleur pour nous confectionner de nouvelles tenues.... Bref, une belle amitié!

Mme Zala La femme du Dr ZALA qui est comme notre maman du burkina!

Mohamed, le gardien du centre et son ami Aziz, l'artiste (à ne pas confondre avec Aziz le jardinier du centre). Il fait de belles choses : cartes, colliers, statuettes, masques... si vous voulez nous passer des commandes!


Remi, le chauffeur du centre, toujours de bonne humeur.  Il nous présente le thé de Bobo Dioulasso, traduction : thé vert sucré à la menthe avec... des cacahuètes -> spécialité d'Alphonse et Bernard, les ambulanciers!

Avit et Marianne, les 2 étudiants de médecine qui étaient avec nous la premier semaine. Au milieu, Karim qui nous explique comment faire des brochettes à la burkinabé. C'est l'infirmier chef du bloc opératoire.

Persis, la fille du Dr ZALA qui nous fait découvrir le barrage et ses alentours. Elle rentre en 4ème année de médecine à Reims et s'amuse avec nous à comparer les différences entre la France et le burkina.Et Coralie, une de mes amies du collège qui est à Ouagadougou pour un stage de 3 mois et qui nous a fait le plaisir de passer un long week end avec nous!